
Buenos dias à toutes et tous,
Pas trop froid en ce mois de Novembre à Mâcon ?
Nous, c’est l’inverse, il fait bien chaud au coeur du Guatemala. Nous vous retrouvons cette semaine pour la découverte d’une civilisation très ancienne : les Mayas.
Cette civilisation est aujourd’hui disparu. Auparavant elle occupait une grande partie de l’Amérique Centrale. Leurs territoires s’étendaient du Honduras jusqu’au Mexique. Vous imaginez, c’est un territoire immense, avec au centre le Guatemala, où l’on trouve encore aujourd’hui les vestiges de cette civilisation. On vous emmène tout de suite à la découverte des deux plus belles cités Mayas.


Les cités étaient des villes dirigées chacune par des rois différents, qui étaient souvent en conflits entre eux à propos des territoires et des ressources.
L’âge d’or de l’ère Maya s’étend de moins 1500 avJ.-C à 900 ap J.-C. Durant cette période les Mayas prospéraient, s’expandaient et de nombreuses cités étaient construites.
Tikal était une des plus grandes cité d’Amérique de l’époque, le parc national actuel mesure 500 km²mais la partie visitable s’étend sur 16 km².
Les jambes lourdes des efforts passés, nous déambulons dans ce dédale et à chaque fois qu’un temple est grimpable il nous faut trouver la motivation.
Une fois en haut des pyramides le paysage nous impressionne, les temples dépassent légèrement de la canopée telles des îles rocheuses. La jungle, quant à elle, s’étend jusqu’à l’horizon, c’est sublime.



Yaxha étaient une cité encore plus reculée dans la jungle. Elle est plus petite
mais l’ambiance est plus intimiste. Les temples sont également éloignés les uns des autres, il nous faut donc marcher plus qu’à Tikal.
Les singes hurleurs sautent d’arbres en arbres. Leurs puissants cris nous rappellent que nous sommes sur leurs territoires. Même si nous commençons à bien les connaître tant ils sont nombreux en Amérique centrale, ils sont très impressionnants.
La visite se termine au sommet du plus haut temple de Yaxha pour le coucher de soleil avec vue sur le lac du même nom.




Les Mayas pour recouvrir leurs pyramides utilisaient le Stuc. Un matériaux à base de chaux, calcaire est écorce de bois. Le calcaire est pilé et brulé, l’écorce de Holol (un bois local) constitue l’adhésif naturel, le tout étant mélangé à la chaux.
Le stuc est extrêmement durable. Imaginez, le stuc Maya a tenu plus de 3000 ans et aujourd’hui encore nous pouvons le toucher et il protège ses temples.
Les archéologues ont découvert le problème, c’est que la fabrication du stuc était très énergivor. C’est-à-dire sa fabrication consommait beaucoup, énormément de bois.
Son processus de fabrication nécessite le bois issus de la jungle pour l’écorce et pour bruler le calcaire. Les Mayas ont en effet déforêsté toute la jungle pour construire leur cité. Leur écosystème était ainsi devenu au fur et à mesure très aride où l’eau et la nourriture étaient devenues des ressources très rares.


En parallèle, la population ne faisait qu’augmenter, mais la nourriture manquait. Une équation qui se révèle très peu durable.
De nombreux conflits entre les différentes cités ont également contribués à affaiblir les communautés.
De part ces multitudes hypothèses qui restent la civilisation Maya, sa force, ses techniques, son organisation politique s’effondra. Les peuples se dispersèrent dans l’actuel Guatemala, conservant une partie de leur culture, leurs langues, les cultes religieux et certaines coutumes. Ils vivent désormais dans des villes et villages isolés.
Une belle semaine à vous.
À bientôt.
Steve et Sandrine.
