Coucou les futurs parapentistes!
On espère que vous allez bien?
Vous vous souvenez sans aucun doute de la petite démonstration de parapente dans la cour de vos écoles. Et bien, à notre retour au Mexique, nous avons recommencés à voler.

Sur notre route nous repérons les différents lieux sur lesquels nous pouvons décoller.
Nous en profitons à cette occasion pour laisser les vélos de côté et reposer nos jambes endoloris par tous ces kilomètres.
Faire du vélo tous les jours est fatigant, mais toutes les semaines nous essayons d’avoir 1 à 2 jours sans pédalage.

En général des pilotes locaux volent sur ces sites. Nous les contactons pour glaner quelques informations relatives à l’aérologie qui est l’étude des mouvements de l’air.
Pour voler dans de bonnes conditions nous utilisons des ascendances qui sont des masses d’air chaudes. L’air chaud étant plus léger, il monte et nous le suivons dans ce que l’on appelle un thermique. C’est le même principe que la montgolfière.
On peut facilement construire une mini montgolfière avec une bougie chauffe plat et une lanterne en papier chinois. C’est le même principe, l’air chaud monte !
À Patzcuaro, dans le centre du Mexique, l’équipe de “Parapente Morelia” nous a fait découvrir un joli décollage. Il fonctionne bien lorsque le vent vient du Nord. Le lac offre un beau décor.
Également le village de Patzcuaro est très typique. Ici les habitants, les appellent des “pueblos magicos” pour mettre en lumière leur architecture, leur culture, leur histoire ou bien leur hospitalité. Pueblos magicos veut dire des villages magiques en français.
Nous assistons sur la place centrale à une démonstration de danse traditionnelle de ce village, qui se nomme la danse des vieux.
Après le vol, Sergio et Lucy nous emmènent ensuite manger dans un restaurant typique. Nous dégustons un guacamole avec des chicharones, servis avec une Michelada bien fraîche.
Le Guacamole est une préparation à base d’avocat écrasé, de tomates, de citron, d’oignons et des épices. Nous en raffolons! En guise de Chips, les Chicharonnes sont des morceaux de peau de porc grillés. Au début nous trouvions cela répugnant, mais servis avec le Guacamole ils se mangent facilement.

La Michelada quant à elle est une boisson très populaire à base de bière, mélangée avec du piment et du jus de tomate. Cela peut paraître bizarre mais j’adore le gout. Sandrine par contre n’aime pas du tout, elle préfère une bonne limonade bien pétillante.
Plus au Nord, dans l’état de Sonora nous avons découvert par hasard un nouvel endroit pour voler. Au loin nous remarquons une dune de sable assez haute et bien orientée pour prendre notre envol.


La brise venant de la mer permet de gonfler facilement nos ailes. En quelques pas les pieds quittent le sable chaud, nous volons.

L’atterrissage quelques dizaines de mètres en contre-bas se fait tout en douceur. Grâce à la puissance du vent nous remontons la dune tractée par la voile et sans effort.

Pendant 2 heures nous jouons à descendre puis remonter ce tremplin de sable.
Vers 1h de l’après-midi le vent devient trop puissant. Nous n’avançons plus très vite dans le ciel. Si le vent dépasse les 35km par heure, il peut nous faire reculer dans le champ de cactus entre la dune et la montagne.

Il est donc grand temps de ranger ces tissus si fins qui supportent notre poids de corps.
Avant de les plier nous devons vider le sable accumulé dans la voile. Cela évite l’usure du tissu.
Une étape qui nous prend 1 heure pour chasser le moindre grain de sable.

Maintenant elles peuvent être rangées dans le voilier avant de les déplier potentiellement aux îles Marquises.
On croise les doigts.
En attendant on vous souhaite une très belle semaine et on vous fait plein de bisous!

