#13 La région du Chiapas

Cascades robertos

On espère qu’il ne fait pas trop froid à Mâcon?

Ici au Mexique la météo est parfaite pour rouler. Du soleil, des températures plutôt fraiches et du vent qui nous pousse souvent.

En quittant le Guatemala, nous passons la frontière dans une région très isolée. Peu de cyclo-voyageurs passent par là. Cette région, le Chiapas, serait très sauvage et les locaux pas forcément très accueillants. La légende est fausse et nous allons vous le prouver à deux reprises.

Une pause s’impose

Nous entrons dans ce domaine de forêts immenses recouvrant des collines rondes à perte de vue.

Les pistes du Chipas.

Ici nous rencontrons un jeune homme de 27 ans, il tient la seule petite auberge du village où nous dormirons. Il est impressionné par notre aventure et commence à se confier à nous.

La petite auberge du jeune homme.

Il fut migrant, c’est-à-dire, qu’il a tenté plusieurs fois de rejoindre les États-Unis illégalement. Son but était de changer de vie, de son petit village à la frontière mexicaine. Il désirait vivre aux État-Unis.

Une grande partie de la nuit nous discutons de son histoire. Finalement, c’est nous qui sommes estomaqués d’écouter toutes ses péripéties. C’est lui l’aventurier, pas nous. C’est une première belle rencontre au Chiapas côté Guatemala.

Nous continuons notre chemin, la nature est omniprésente. Très sauvage, il y a de petites rivières à traverser.

La route se transforme en chemin de cailloux et monte bien plus qu’attendue. Un cavalier nous dépasse, puis un homme à pied, nous sommes très lents car nous poussons les vélos.

L’ambiance du Chiapas rural

Les deux hommes s’arrêtent et constatent que nous sommes épuisés. Ils nous préviennent qu’il n’y a rien dans la région pour trouver refuge. Alors, ils nous indiquent le village derrière la colline.

Dans cette petite communauté isolée les adultes sont méfiants, mais les enfants s’empressent de venir vers nos vélos. On installe la tente chez un monsieur au centre du village. Un dindon vient nous rendre visite.

Le dindon fait un bruit bizarre avec sa gorge et il trémousse ses plumes

Les voisins d’en face, après avoir discuté entre eux toute l’après-midi, décident finalement de nous inviter à manger le Tamal traditionnel. C’est un rouleau de semoule de maïs cuit au feu de bois, c’est enroulé dans des feuilles de bananes. Toute la famille nous regarde manger avec curiosité. Nous sommes touchés. En échange, nous leur offrons une peinture que Sandrine a réalisée de leur maison.

Le Tamal, rouleau de semoule de maïs, au goût salé-sucré avec des petits oignons roses et la feuille de banane.

Le matin suivant, nous quittons le village avec des grands signes chaleureux des adultes. Nous visons les grandes cascades de Roberto Barrios.

Contents

Bleu turquoise, vert eau, les dizaines de cascades se jettent dans des petits lacs suspendus. C’est magnifique, Sandrine saute à l’eau. Nous quittons le Chiapas avec cette baignade revigorante et tous les bons souvenirs de ces femmes et hommes au grand coeur.

Baignade pour sandrine à Cascades de Roberto Barrios

À tout bientôt pour de nouvelles histoires dans d’autres régions du Mexique.

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